Depuis sa création en 2003, l’éditeur DL Software a réalisé quatorze acquisitions dans une optique de verticalisation toujours plus poussée de son offre principalement destinée au retail. Accompagné par la banque d’affaires Crescendo Finance, ce groupe basé à Paris a mené sa dernière opération de croissance externe en reprenant Futurosoft. Cet éditeur essonnien est décrit par son acquéreur comme le numéro un français des applications de gestion pour magasins et réseaux de vente de deux roues. Son logiciel G8 équipe 1600 points de vente, parmi lesquels on trouve également des spécialistes de la motoculture de plaisance et des centres autos.
Un parc clients de près de 11 000 entreprises
Présent sur le marché depuis 1988, Futurosoft a dégagé 2,8 M€ de chiffre d’affaires en 2016 et emploie 27 personnes. DL Software et l’ensemble de ses filiales affichent de leur côté 48,9 M€ de revenus, 452 collaborateurs et 9000 clients. A travers sa politique de croissance externe hyperactive, le groupe s’est doté avec le temps d’une gamme de logiciels de gestion qui lui permet d’adresser les PME et TPE du négoce de matériaux, les opticiens, ou encore les commerces de sport non intégrés. Si le retail est le principal débouché de ses solutions, il cible aussi d’autres types d’acteurs comme les laboratoires d’analyses médicales, les mutuelles et les résidences de tourisme.
De nombreuses filiales, toutes autonomes
A l’image des autres sociétés rachetées par DL Software, Futurosoft va rester une entreprise à part entière et conserver ses locaux. L’éditeur garde également Jean-Alexis d’Utruy, son président, à sa tête. DL Software ne cherche pas à faire converger les stratégies commerciales de ses différentes filiales. Le groupe fait néanmoins jouer les synergies entre elles dans d’autres domaines, par exemple dans celui des problématiques techniques liées au développement logiciel.
Par Fabrice Alessi